L’imparfait du subjectif

Starck system

Mediatico

Dimanche soir, j’ai écouté « Libre cours », l’émission d’Anne Sinclair sur France Inter. Je ne sais pas si vous connaissez le principe de l’émission: Anne Sinclair invite un personnalité qui fait autorité dans son domaine et l’interviewe pendant une heure accompagnée par de jeunes faisant des études dans le domaine de l’invité. Ah vous allez me dire, encore une de ces émissions où les journalistes se sentent obligés d’inviter des français moyens pour poser des questions ras des paquerettes à leurs invités. Faux! Ici justement les étudiants ne sont pas le pékin lambda mais justement des spécialistes ou futurs-spécialistes de la discipline de l’invité. Et ça fait toute la différence, les questions sont fouillées, incisives, érudites et viennent très justement complétéer celles d’Anne Sinclair. Résultat, c’est un vrai plaisir d’écouter cette émission, un bel exemple de collaboration fructueuse entre journalistes et personnes de la société civile. Pour ne rien gâcher, dimanche, l’invité c’était Philippe Starck, le designer, architecte, ingénieur qui a relooké des centaines d’objets de la vie quotidienne et des dizaines de lieux. Il est revenu en détail sur ses idées, son processus de création, sa philosophie, a expliqué comment il travaillait et a donné un avant-goût des ses futurs projets utopiques. Un entretien vraiment très instructif avec un des plus grands créateurs français. l’émission est podcastable jusqu’à la fin de la semaine sur le site de France Inter. J’ai retenu en particulier ce passage où il encourage ses contemporains à passer à l’action:

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