Artoquoi?
Artistico
Je connaissais les bibliothèques, les médiathèques, les discothèques (pas le Macumba Night, l’endroit où on peut emprunter des disques), les ludothèques, les australopithèques, les meuble en teck, mais au risque de révéler au grand jour mon ignorance crasse, je ne connaissais pas les artothèques. Pourtant l’idée est géniale:: proposer à des particuliers, des entreprises, des collectivités d’emprunter pour une période de quelques semaines de véritables oeuvres d’art pour les installer temporairement chez eux. Et c’est vrai que quel meilleur moyen de découvrir une oeuvre d’art que de l’avoir chez soi? Bon, je vous vois venir, vous allez me dire: « oui mais c’est des artistes pas connus ». Faux. Bien sûr ce sont le plus souvent des artistes contemporains et ce ne sont évidemment pas leurs oeuvres les plus connues mais on trouve par exemple à l’artothèque de Cherbourg des estampes de Miró, Calder, Braque ou Picasso. Bon je vous vois encore venir (enlevez vos gros sabots je vous prie!), vous allez me dire « oui mais ça doit être cher ». Encore faux, c’est bien là le scandale, ça n’est même pas réservé aux riches! Toujours à Cherbourg, l’abonnement coûte 40€ par an et permet d’emprunter 12 oeuvres dans l’année. Et pour frimer quand on reçoit des amis, j’ai toujours pas trouvé mieux, « Oui c’est un petit Picasso de sa période néo-cubiste », je l’ai acheté pour une bouchée de pain, quelques centaines de milliers d’euros, une paille!
Sep05
septembre 7, 2006 at 11:16
Au risque de te faire passer pour un grand ringard, je me dois tout de même de te signaler que l’emprunt d’oeuvres d’art et de tableau faisait partie des grandes innovations de la médiathèque d’Arles qui a ouvert à la toute fin des années … 80!! il me semble!! hum..
septembre 9, 2006 at 10:11
Vero, d’abord je revendique le statut de gros ringard, y a pas de honte à ça. Ensuite, il n’est pas interdit de bloguer sur de vieilles bonnes idées si on les découvre à retardement. C’est pas tout de faire sa maline mais alors t’as déjà emprunté un Doisneau à l’artothèque d’Arles?